Yadir Quintana Femmes
3 novembre — 8 décembre 2012 / November 3 — December 8 2012
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La galerie Laroche/Joncas est heureuse d’annoncer Femmes, la deuxième exposition solo avec la galerie de l’artiste basé à New York, Yadir Quintana. L’exposition Femmes consiste de quatre portraits de femmes artistes qui sont faits à partir de papier St-Armand fait à la main à Montréal couverts de feuilles d’or 24k et de de vingt-et-un tableaux de plus petites dimensions sur canevas et panneaux de bois que l’artiste fabrique lui-même. Avec cette exposition, Quintana explore les notions de féminité telle que perçue par une perspective d’une certaine distance. Ces portraits réalisés par les sujets marquant leur présence physique sur la surface couverte d’or pendant pendant quatre semaines, n’auront pas étés vus par l’artiste avant le début de l’exposition. Les directives d’accrochage que l’artiste propose est le suivant : Je vous présente ces fleurs délicates, faites en un arrangement superbe. Le choix de l’or 24 K des portraits d’or vient à la suite des Silver Portraits (Portraits d’argent) qui respectent le même processus de fabrication. Ces portraits sont en majorité des portraits d’hommes, artistes pour la plupart, et il sont réalisés sur des surfaces de carton rigide couvertes de feuilles d’argent. Après entente entre Yadir Quintana et l’artiste dont il veut réaliser le portrait, Yadir lui fait parvenir les surfaces couvertes de feuilles d’argent qui seront ensuite placées sur le plancher du studio de l’artiste. L’artiste a une totale liberté par la suite de marcher, d’occuper les surfaces couvertes de feuilles d’argent. Ces surfaces ont pour but d’enregistrer les traces de la présence et l’activité physique des sujets qui peuvent inclure de la sueur, des traces du passage des pieds qu’ils soient nus ou couverts de souliers, aux éclaboussures de peintures ou de marques d’intensité variables. Avec cette approche qui indexe et enregistre les marques, les portraits de femmes sont similaires à leur contreparties mâles, mais contrairement aux portraits d’argent qui évoluent avec le temps à cause de l’oxydation, ce sont des portraits statiques. Des traces marquent la feuille d’or, elles témoignent de l’expérience que chaque femme y a laissée mais d’une façon permanente et statique.
De manière similaire, la plupart des tableaux de l’exposition sont des images stables, un départ pour Quintana qui avait exploré un système différent qui était d’appliquer de la peinture à l’huile sur des feuilles d’argent, l’image produite en était une évoluant avec le temps. Ici, la première préoccupation formelle en est une qui explore un éventail dynamique de marquage, le contexte conceptuel en est un qui est inspiré par toutes les choses dites féminines telle la beauté, les bijoux, le maquillage, l’habillement, les motifs, l’eau, etc.
— english —
Galerie Laroche/Joncas is very pleased to present the second solo exhibition at the gallery of New York City based artist Yadir Quintana. ‘Femmes’ comprises of four portraits of women on 24 karat gold circles [of hand made paper from the St. Armand mill in Montreal] and twenty-one smaller paintings on canvas and panel. Quintana is interested in exploring notions of femininity as perceived through a distanced lens. So removed is this relationship that one of the portraits will not been seen by the artist until the opening of the show. Additionally, the hanging instructions for the exhibition read: “I present you with delicate flowers. Make a beautiful arrangement.”
The choice of 24 karat gold departs from the portraits of mostly male artists) Quintana has made where the surface of panels is covered with silver leaf as the sitter goes about their everyday routines atop them, leaving behind traces of their actions from sweat and dirt to drips of paint and scratches of varying intensity. In this approach to indexical mark making, the portraits of women are similar to their male counterparts. Unlike them, the portraits of women will not tarnish over time making their production a finite process. The marks made and left behind on the gold are on a stable surface and gold as opposed to silver is a harder surface, it does not record the minute details and nuances as silver does. Therefore, the encapsulated experience of the physical presence that each woman had with it is recorded in a way that is preserved and static.
Similarly, many of the paintings in the exhibition are stable images, a departure from Quintana’s other painterly works made atop a silver ground that continues to tarnish over time. Whereas the primary formal concern is one that explores a dynamic range of mark making, the conceptual framework is one that is inspired by all things “feminine”: beauty, flowers, jewels, make up, dresses, patterns, water, etc. With Femmes, Quintana is presenting his perception of women, both as an indexical, pseudoscientific exploration of four women and their actions as recorded atop panels of gold as well as his musings and ruminations about concepts of femininity as seen in the surrounding paintings.